« La Seine de notre Culture » va partager avec vous nos manifestations culturelles, celles de nos Amis et toutes celles qui peuvent se tenir dans notre Pays des bords de Seine en y apportant notre regard et notre (re)lecture.
Ce premier numéro de la « La Seine de notre Culture » profite du bicentenaire de la naissance de la peintre et sculptrice Rosa(lie) Bonheur – comme sa mère l’appelait affectueusement – qui, de 1860 jusqu’à sa mort en 1899, a été domicilié à By en lisière de la forêt de Fontainebleau, au-dessus du village de Thomery, jusqu’alors davantage connu pour son chasselas.
De nombreuses œuvres ou ouvrages sont (re)publiées à l’occasion de ce bicentenaire : la belle réédition, magnifiquement illustrée, de « Rosa Bonheur, sa vie, son œuvre » par Anna Klumpke, un timbre léonin, « J'ai l'énergie d'une lionne dans un corps d'oiseau » par Patricia Bouchenot-Déchin, « Souvenirs de ma vie » par Natacha Henry…, sans oublier « Rosa Bonheur. Une femme au service de l'art », par notre Amie Albertine Gentou.
Cette anniversaire est également l’occasion de rappeler la sororité exemplaire unissant Rosa(lie) Bonheur à Nathalie Micas, en amitié durant plus de cinquante ans, puis celle, davantage épistolaire que présentielle, avec Anna Kumpke. Toutes les trois partageront in fine le caveau de la Famille Micas. De parfaites « Sainte-Simone » ? « Parce que c’était (elle), parce que c’était moi » ?...
✻ De Paris, boulevard de l’hôpital, au Château de By
Pour répondre à une commande d’état d’un montant de 20 000 francs, émise par Charles Demorny encore dit duc de Morny, homme d’état, d'affaires et spéculateur, Rosa Bonheur peint entre 1852 (53 ?) et 1855 « Le Marché aux chevaux de Paris », une toile d’environ 2,40 par 5,10 mètres, qui se tenait boulevard de l’hôpital à Paris. Pensant réceptionner une paisible scène de vie campagnarde et laborieuse comme « Le labourage nivernais » (1849), le duc de Morny choisit finalement « La Fenaison en Auvergne » (1855) pour sa taille davantage modeste (environ 2,10 par 4,20 mètres) ? parce qu’elle le rapproche du Puy-de-Dôme dont il préside le conseil général ? Cette dernière œuvre est accrochée au Château de Fontainebleau (exposition au Château de Fontainebleau : CAPTURER L'ÂME. L'ART ANIMALIER DE ROSA BONHEUR du 03/06 au 23/01).
Négocié par Nathalie Micas pour la somme de 40 000 francs, soit, a minima, bien plus que quelques centaines de milliers d’Euro, « Le Marché aux chevaux … » est finalement acheté par le marchand de tableaux Ernest Gambart, Belge fixé à Londres. Ce « Marché aux chevaux » ouvre le marché anglo-saxon à Rosa Bonheur. Cette œuvre est désormais accrochée au Metropolitan Museum of Art de New York.
Cette vente et le revenu qu’elle apporte à Rosa, donnent corps à son rêve de s’installer hors de Paris et de peindre en toute liberté au milieu des siens : « Un de mes amis, le comte d’Armaillé, voulut bien se charger de me trouver une maison qui fût placée loin du bruit et dans les conditions d’isolement où je pourrais à ma guise vivre la vie des bois et des champs. Il découvrit auprès de Fontainebleau cette propriété (…) maison à deux étages, que l’on appelle ici le château (…) ».
✻ L’atelier, la première œuvre « médiatique » de Jules Saulnier
Essentiel complément de « Rosa Bonheur, sa vie, son œuvre » par A. Klumpke, Florent Tesnier détaille avec moult précisions l’histoire et les modalités de l’acquisition du château de By par Rosa Bonheur et Nathalie Micas, dans « Rosa Bonheur, Jules Saulnier et l’achat du domaine de By à Thomery » (version H 03, 2017). Le 9 août 1859, Rosa verse le premier acompte pour acter son acquisition et donne l’ordre « de construire l’atelier au-dessus de la remise et de la buanderie ». Le foncier, l’immobilier, et le mobilier lui couteront 50 000 francs, soit plusieurs centaines de milliers d’Euro. Rosa a 37 ans.
Impliqué dès la recherche et la sélection du domaine de By, la conception et le suivi des travaux de son aménagement est naturellement confié L.J. Saulnier. C’est alors un jeune architecte de 42 ans, peu connu et pas encore « médiatique », demeurant dans le même quartier du Luxembourg que Rosa. Nous pouvons en déduire que Nathalie et Rosa lui font une totale confiance, fruit d’une ancienne et respectée proximité. Jules Saulnier réalise une véritable prouesse architecturale dans un délai très court en proposant beaucoup de volume tout en allégeant les murs grâce à des matériaux faciles et rapides à agencer. Par la suite, son œuvre la plus connue sera sans aucun doute le moulin de la chocolaterie Menier, dit moulin Saulnier.
Cet atelier sera de style néogothique : une tour, une flèche… Un colombage, encore en bois, rempli de briques vernissées et de poutres apparentes, est édifié au-dessus de la maison du jardinier et des communs. Rosa pourra y exprimer pleinement son art : un espace ample et haut de plafond, une grande verrière au Nord pour la lumière, sans contrastes crus, et la cheminée pour en atténuer les frimas hivernaux. Rosa Bonheur, Nathalie Micas, avec ou rejointe bientôt par Henriette Micas, la mère de Nathalie et vraie-mère-d’adoption pour Rosa, s’installeront à By en juin 1860 : elles y fondent « le Domaine de la parfaite amitié ».
Bientôt un article sur Rosa et la sculpture!
Plus d'informations sur le bicentenaire : https://rosabonheur77.fr/fr
Pour plus d'informations sur le Château de By et pour réserver :
https://www.chateau-rosa-bonheur.fr/
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Pour rappel : Cette nouvelle série « La Seine de notre Culture » complète nos séries : « La Seine de notre Vie » qui fait le point sur l’actualité de l’association et des associations voisines comme les agendas… ; « La Seine de nos Souvenirs », pour partager les souvenirs, la mémoire du village que lui transmet les Aînés ; enfin « La Seine de notre Histoire » pour faire mieux connaître et préserver le cadre de vie et patrimonial, « La Seine de nos Saveurs » sur la culture et le patrimoine immatériel de notre région, lié aux « plaisirs de la table ».
(à suivre)
Pour nous joindre et rejoindre : aab.hericy@gmail.com
© D’après plusieurs sources par L. & O. Parize pour « Aux Amis de La Brosse – Cultivons notre Village », 2022.
« La Seine de notre Culture » partage avec vous nos manifestations culturelles, celles de nos Amis et celles qui peuvent se tenir dans notre Pays des bords de Seine en y apportant notre regard et notre lecture. Le bicentenaire de la naissance de Rosa(lie) Bonheur ne fait pas, malheureusement, oublier son décès près de 100 ans après.
Ce deuxième numéro de la « La Seine de notre Culture » complète « La Seine de notre Culture, 1 : le bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur » traitant de son installation à By, hameau de Thomery et de l’édification de son atelier conçu par Jules Saulnier, architecte qui sait créer de grands et beaux et adaptés espaces de travail. Il profite des 120 ans ou presque depuis le décès de la peintre et sculptrice Rosa Bonheur et l’érection d’un monument, place/square Denecourt à Fontainebleau, pour lui rendre hommage en 1901.
❋ Le Taureau : majestueux hommage, fièrement dressé place Denecourt
Le 25 mai 1899, Rosa Bonheur décède en son château de By. Le 19 mai 1901, est inauguré un « Monument à Rosa Bonheur », offert à la ville de Fontainebleau par Ernest Gambart, marchant d’art à l’origine de la renommée internationale de Rosa. Pour son mécène, agent et ami pendant près d’un demi-siècle, ce don est sa « dernière volonté » de lui rendre hommage. Conçu par l’architecte Alexandre Jacob, ce monument, intitulé « Œuvres principales de Rosa Bonheur », est installé place Denecourt, face à l’hôtel de l’Aigle Noir. Il est dominé par un taureau de bronze à ses dimensions réelles.
Ce Taureau est un agrandissement du « Taureau marchant », statuette « de guéridon » – exposée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux – fondue par Hippolyte Peyrol à partir d’une petite cire d’atelier de Rosa Bonheur. Cette sculpture taurine, attribuée à son frère cadet Isidore, aurait été longue de trois mètres et haute d'un mètre soixante ; sa seule tête aurait pesé plus de 120 kg. Son socle est habillé par un « portrait en médaillon de Rosa Bonheur par son neveu, Hippolyte Peyrol » situé en tête du piédestal. Les trois autres côtés sont « ornés de trois bas-reliefs d'Isidore Bonheur, composés d'après des œuvres majeures de sa sœur » : « Le Marché aux chevaux, Le Labourage nivernais et Le Roi de la forêt ».
❋ Le Taureau : une disparition hors déshonneur
« Qu’est-il arrivé au taureau de Rosa Bonheur dont parle Jacques Prévert ? » s’interroge lundi 23 mai 2022 Yoann Vallier dans « La République de Seine-et-Marne ». Durant la Seconde Guerre mondiale, la mobilisation des métaux non ferreux est entreprise par l’occupant nazi avec la collaboration du régime de Vichy pour contribuer à son effort de prédation : comme le dispose la loi du 11 octobre 1941, « il sera procédé à l'enlèvement des statues et monuments en alliages cuivreux sis dans les lieux publics et dans les locaux administratifs, qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique ».
Cette spoliation ampute Fontainebleau du buste de M.-F. Sadi Carnot et de la République (?) endeuillée, de la statue du général Edouard Damesme et d’un Taureau. Qui se souvient de la place Carnot ? Nous pourrions nous en rappeler pour avoir été la place du jet d’eau, aujourd’hui place Franklin Roosevelt. Qui de souvient de la place Damesme ? Un boulevard, un parking, un nouveau campus nous le rappellent… Et Ernest Gambart, consul d’Espagne à Nice, n’avait pas prévu cette mise à mort du Taureau.
Des « Œuvres principales de Rosa Bonheur », le Taureau, jeté de son piédestal, est certainement fondu courant 1942. Son cuivre récupéré est aussitôt dispersé en poussières ou en éclats dans les faubourgs de Stalingrad (aujourd’hui Volgograd), dans les plaines de Russie, d’Ukraine ou le désert égyptien. Les bas-reliefs sont sauvés ; ils sont désormais exposés au Musée d'Art Dahesh de New York. Ce premier hommage n’aura duré pas plus d’une quarantaine d’années.
❋Le Taureau : la survivance de Rosa et à travers elle, de son œuvre
Ce Taureau survit aux affres de l’Histoire et à ses affreux, grâce aux cartes postales du début XXe siècle et au poème Presque que Jacques Prévert écrit en 1939 (1942 ?) à l’occasion de l’une de ses villégiatures à Fontainebleau « dans une chambre de (l’Aigle Noir) », en hommage à Claudy Emanuelli, dite Claudy Carter, sa compagne d’alors, sa Muse :
A Fontainebleau
Devant l’hôtel de l’Aigle Noir
Il y a un taureau sculpté par Rosa Bonheur
Un peu plus loin tout autour
Il y a la forêt
Et un peu plus loin encore
Joli corps
…
Plus d'informations sur le bicentenaire : https://rosabonheur77.fr/fr
Pour plus d'informations sur le Château de By et pour réserver :
https://www.chateau-rosa-bonheur.fr/
Pour plus d'informations sur l'exposition au MusBa :
https://www.musba-bordeaux.fr/.../rosa-bonheur-a-bordeaux
(à suivre)
Merci à Bruno pour ses commentaires et conseils.
© D’après plusieurs sources, L. & O. Parize pour « Aux Amis de La Brosse – Cultivons notre Village », mai 2022.
Pour nous joindre et rejoindre : aab.hericy@gmail.com
« La Seine de notre Culture » partage avec vous nos manifestations culturelles, celles de nos Amis et celles qui peuvent se tenir dans notre Pays des bords de Seine en y apportant notre regard et notre lecture.
Ce troisième numéro de la « La Seine de notre Culture » reste à Fontainebleau, là où nous vous avions restitué le monument « Œuvres principales de Rosa Bonheur » couronné par un « Taureau marchand », explication d’une plaque commémorative que le promeneur peut découvrir accrochée à la façade de l’hôtel de l’Aigle noir. Nous vous y invitons à venir visiter l'exposition « Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie », organisée à l'Ecole des Mines à l'occasion du Festival de l'Histoire de l'Art 2022.
❋ La géologie, l’animation de notre histoire
Le géologue est le seul scientifique qui soit capable, si, si, à partir d’une observation, de proposer une restitution 4D de notre histoire. Pour cela, il lui faut reconstituer la forme initiale de l’objet, quel que soit son échelle ou ses dimensions, et lui donner un âge, le replacer dans un cadre temporel. Les fossiles constituent ces outils de datation relative ou absolue, et la paléontologie ou la géochronologie en sont les techniques appropriées. Cette exposition est l’occasion de les admirer et peut-être de susciter des vocations scientifiques tant ces objets savent nous interpeler par leur beauté, leur singularité ou leur imbrication « inattendue » dans les roches.
❋ Le Quartier Boufflers et la bibliothèque de l’Ecole des Mines
La bibliothèque de l'École des Mines – site de Fontainebleau – qui organise l'exposition « Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie », est installée depuis 1979 dans les écuries du Quartier Boufflers, édifiées en 1835 à l’emplacement du Quartier de cavalerie
Saint-Honoré créé en 1786. Un site historique.
Située à proximité du château de Fontainebleau, cette bibliothèque est implantée sur les restes des hôtels princiers du Grand Ferrare, de Guise, d’Humières et des Ecuries de la Reine. « L’Hôtel du Grand Ferrare, inauguré en 1546, est bâti pour le conseiller personnel de François 1er, Hippolyte II d'Este, cardinal de Ferrare et grand mécène » par l’architecte Sebastiano Serlio. Hippolyte II d'Este est le troisième fils de Lucrèce Borgia et d'Alphonse Ier d'Este, duc de Ferrare. Son frère Hercule épouse Renée de France, fille de Louis XII, roi de France et duc de Milan. A la mort de ce dernier, François 1er le remplace sur le trône de France. De ce « cousinage » nait une relation privilégiée, jamais démentie entre Hippolyte II d'Este et François 1er.
Hippolyte II d'Este « est l’incarnation du cardinal fastueux de la Renaissance », en partie par son entourage d’artistes comme le Primatice, Sebastiano Serlio…, en partie par la magnificence des fêtes qu’il organise dans son hôtel de Ferrare. Les « jardins sont constitués de 4 compartiments à la française et d'un bois de 3 500 arbres donnant sur la rue Saint-Honoré. Cet ensemble entre dans le domaine royal en 1604 sous le règne d'Henri IV… L’Hôtel de Guise, construit sur une parcelle de l'Hôtel de Ferrare (octroyée) par Henri IV à Mademoiselle de Guise, Louise-Marguerite de Lorraine… Sous (le premier) Empire, alors qu’il est en ruines, le Grand Ferrare est racheté par l’État et affecté au ministère de la Guerre en 1833. Il n'en subsiste aujourd'hui que le portail bâti sur le modèle de l'arc de triomphe à l'antique, toujours visible place Charles de Gaulle ».
❋ « Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie »
« De l'usage du collectionneur à l'usage scientifique, de l'émerveillement à l'étude, coquillage et fossile animal ont révélé peu à peu leurs secrets sans jamais cesser de fasciner. Objets phares des cabinets de curiosités dès la Renaissance, ils sont étudiés et collectés aux quatre coins du monde. Dans les années 1840, ils deviennent l'objet du nouvel enseignement de paléontologie à l'École des mines, comme indices précieux de datation des couches géologiques ».
Le Crétacé est une période géologique qui s’étend de – 145 à – 65,5 millions d'années et qui est cruciale à plus d’un titre : ouverture de l’océan Atlantique, changements faunistique et floristique, disparition des dinosaures, oscillations et variations du niveau marin, du climat… Des scientifiques s’efforcent notamment de décrypter les messages enregistrés dans les roches au passage entre le Crétacé inférieur et le Crétacé supérieur pour aider à comprendre les conséquences de l’accroissement du taux de gaz carbonique dans les océans et l’atmosphère – interprétée comme d’origine volcanique – et peut-être mieux anticiper les effets de la montée du niveau des mers, jusqu’à près de 150 mètres par rapport à son niveau actuel. Une préoccupation d’actualité.
Aussi, pour toutes ses raisons, allez « admirer les spécimens et documents exceptionnels du XVIe au XXe siècles issus des collections de l'École, du 3 juin au 21 juillet 2022, au 38 rue St Honoré à Fontainebleau, les lundi, mardi et jeudi entre 9h30 et 12h30 ou entre 13h30 et 17h30 et le mercredi après-midi entre 13h30 et 17h30 ».
https://www.bib.minesparis.psl.eu/.../bibliotheque.../
(à suivre)
Merci à Anne, Bruno et Pascale pour leurs commentaires et conseils.
© D’après plusieurs sources, L. & O. Parize pour « Aux Amis de La Brosse – Cultivons notre Village », juin 2022.
Pour nous joindre et rejoindre : aab.hericy@gmail.com
Les lignes qui vont suivre sont le compte rendu de nos contributions aux Journées Européennes du Patrimoine 2022 sous le double chapeau de « La Seine de notre Culture » et de « La Seine de notre Vie » afin de (re)partager avec vous ces belles réussites.
Dans son dernier ouvrage, notre « marraine » Albertine Gentoux décrit l’AAB comme le lieu où se « cultive l’esprit de village et du patrimoine régional ».
֎ « Héricy et Samois, le Seine qui nous unit » : une ballade au fil de l’histoire
Pour les Journées Européennes du Patrimoine, l’AAB a réalisé à Héricy un cheminement culturel, historique et patrimonial le long de la berge de la Seine du Pavillon Dinet à l’île de la Thérouanne, illustré de douze posters : par les thèmes abordés et leur présentation, ces posters ont transmis une histoire et une culture dynamiques bien au-delà de la commune. Nous y reviendrons lors de nos prochaines publications.
Associée aux Amis de Samois et au Groupement de Recherches Archéologiques Subaquatiques, l’AAB a également proposé sur le quai, de part et d’autre de la rue Grande, « Héricy et Samois, le Seine qui nous unit », une animation commune sur « ce qui nous relie : le gué, le pont médiéval, le(s) passeur(s), le barrage d’Héricy et l’écluse de Samois ».
Nous remercions la forte délégation des Amis de Samois emmenée par son président Bernard Cartier et son historien Jean Soulat et le GRAS autour de son président Philippe Bonnin, ainsi que les Éditions du Puits Fleuri qui soutiennent nos actions culturelles depuis la fondation de l’AAB.
Vécues par de nombreux visiteurs, ces deux réalisations ont constitué une première pour Héricy en offrant un panorama de notre patrimoine rendu le plus fidèle possible par des explications au plus près des sources originelles, des illustrations le plus souvent inédites et des échanges d’un grand intérêt. Ainsi notre « parrain » Xavier Corvol nous a confié de rares clichés – faits par son grand-père – des effets de la crue de la Seine de 1910 à Héricy.
֎ Une installation pérenne : trois panneaux alliant tourisme et patrimoine
Le témoignage de ces journées est dorénavant pérenne grâce à l’installation de trois panneaux historico-touristiques sur les bords de Seine, conçus par l’AAB et installés par la municipalité d’Héricy : le passeur, le pont médiéval, et le barrage d’Héricy. Allez donc à leur rencontre.
Ces panneaux ont été inaugurés par MM. Pascal Gouhoury, président de la communauté d’agglomération du « Pays de Fontainebleau » et maire de Samoreau, Yannick Torres, maire de Héricy et Michel Charriau, maire de Samois-sur-Seine. Pour davantage d’informations sur l’inauguration des trois panneaux touristiques par nos maires, allez consulter leurs publications Facebook.
֎ Remerciements
Nous remercions celles et ceux qui ont contribué à la réussite de ces deux belles journées : les visiteurs, les élus, Mme Hélène Blajan de la villa « Les Hirondelles », les Amis en charge de l’organisation, de la logistique, du montage et du démontage des stands, de la buvette, de l’animation, de l’accueil, nos jeunes guides enthousiastes et performants, les exposants, les contributeurs à la réalisation, la rédaction, l’illustration, la conception des panneaux et des posters, à la recherche et l’inventaire de leur contenu et message...
Merci aux Archives départementales de Seine-et-Marne, aux Amis de la Brosse, aux Amis du Musée de la Batellerie et des Voies navigables de Conflans-Sainte-Honorine, au Groupement de Recherches Archéologiques Subaquatiques, au Musée de la Batellerie et des Voies navigables de Conflans-Sainte-Honorine et aux enfants de Maurice Pouzet, pour nous avoir partagé leurs archives et vous permettre de découvrir ces trésors.
Ce tout contribue à notre culture héricéenne et enrichit nos connaissances historiques et patrimoniales.
֎ Un lien complémentaire
Pour tout savoir sur le dernier ouvrage d’Albertine Gentoux :
https://www.puitsfleuri.com/.../324-les-femmes-de-seine...
Merci à Bruno pour sa relecture.
(A suivre)
© « Aux Amis de La Brosse – Cultivons notre Village », octobre 2022.
Pour nous joindre et rejoindre : aab.hericy@gmail.